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| | Darth Naurilus Nombre de messages : 625 Age : 34 Localisation : Saint Philibert Date d'inscription : 07/01/2010
| Sujet: Naurilus Naara Ven 1 Juil 2011 - 18:47 | |
| Présentation :
Nom : Naara Prénom : Naurilus Race : Humain Sexe : Masculin Age : 21 ans Occupation : Explorer la partie sombre de la planète Profession : Travail avec son père Originaire de : Roon
Père : Grydok Naara Race : Humain Age : 42 ans Profession : Contrebandier d’épices Originaire de : Roon
Mère : Iluzis Naara Race : Humaine Age : 36 ans Profession : Patronne dans un bar de Tawntoom Originaire de : Manda
I) Le commencement :
Mes parents se sont rencontrés sur Manda, la planète natale de ma mère, alors que mon père était en affaires. Moi je n’ai jamais bougé de Roon. C’est une planète que j’aime bien, en particulier le côté où il fait toujours nuit ! Revenons à mes parents, ils se sont donc rencontrés et ma mère a décidé de suivre mon père sur Roon. Elle était serveuse dans un bar miteux de Manda. Arrivé sur Roon elle s’est faite embauché dans un bar miteux de Roon pour rapidement devenir la patronne après la mort de l’ancien. Mon père est souvent en vadrouille, sur Roon ou ailleurs, la contrebande ça prend du temps, mais il gagne pas mal d’argent au final. Moi je bosse pour lui, j’aime beaucoup lire, chercher, apprendre, explorer. Grâce à cela j’ai pas mal de talent pour tomber sur des gisements de roonstones, un joli cristal d’une belle teinte rouge/violet qui se vend très bien ! Sinon je fais du trafic d’épices, le truc à la mode depuis la nuit des temps sur Roon. Mon père m’a déjà raconté que son père lui avait raconté que son père […] enfin bref une très vieille histoire apparemment, qu’il faisait déjà de la contrebande d’épices. On a donc un petit réseau stable depuis longtemps, que mon père essaye d’élargir au maximum. Moi je ne suis pas plus attiré par l’argent que ça, je préfèrerai la puissance, sentir la force monter en moi. D’ailleurs en parlant de force, j’entends souvent parler des Jedi, qui maîtrisent une sorte de pouvoir télépathique qu’ils appellent « force » également. Ca doit être cool. La première fois que j’avais touché un cristal de roonstone, j’ai senti un truc bizarre en moi et j’ai faillit tomber dans les pommes, depuis je mets des gants, mais la sensation était loin d’être désagréable, bien au contraire. Voilà, j’ai grandi dans ce milieu, j’ai maintenant 20 ans et je suis devenu un homme. Physiquement je n’ai pas une très grosse carrure, et je suis moins musclé que la plupart des autres contrebandiers. Tout l’inverse de mon père qui est une vrai marmule… Mais je me débrouille très bien pour autant, je préfère la ruse, les pièges et autres subterfuges pour éviter d’être confronté aux créatures sauvages de la face cachée de Roon. Je ne sors pas beaucoup non plus, j’évite comme ça d’être mêlé à moult bagarre se déroulant dans les bars de Tawntoom. J’aide parfois ma mère au bar, j’écoute, j’observe. Certaines discussions sont vraiment intéressantes. Un jour j’ai entendu quelqu’un parler du cimetière des Banthas, un type sombre, costaud. Je le suivais du coin de l’œil et finalement il est arrivé au comptoir. Il m’a toisé du regard, j’aurai parié qu’il me sondait. Il m’a finalement demandé si j’aimerai bien découvrir le cimetière des Banthas. Après une réponse affirmative, il m’a simplement dis de le retrouver là bas dans une semaine avant de finir son verre cul sec et de s’en aller. Départ dès le lendemain matin.
Un petit mot à mon père pour le prévenir que je partais à la recherche de roonstones, la seule façon pour moi d’être libre un certain temps ! J’avais beaucoup lu d’infos sur ce cimetière quand j’étais ado. Il serait apparemment en bordure de la province Umboo. Je me dirige donc là bas pour commencer. J’arrive rapidement dans la partie sombre de la planète, là où la nature est reine et les bêtes sauvages sont légions. Pas question de fermer l’œil une fois dedans, je décide donc de dormir avant, il n’est que 17h mais tant pi. Je pars au petit matin, une route bien dure se dresse devant moi. Je reprends mes habitudes, je pose des pièges, je me faufile, je fais le moins de bruit possible. Au bout de quatre jours j’arrive dans une grande pleine, j’étais un peu perdu, je me laissais guider par mon instinct. Une odeur spécial de jus de Banthas périmé arrivait jusqu’à mon nez au gré des coups de vent. Ca sentais bon, enfin façons de parler me dis-je intérieurement. Pourtant la pleine était totalement déserte. Au loin il y avait une montagne, ses formes étaient très angulaires par endroit. J’irai par là. La chance était avec moi, c’était en fait une vieille carcasse de vaisseau, et les scientifiques avaient prouvés que la zone pas loin du cimetière était magnétiquement instable, ça faisait crasher les vaisseaux. Il était d’ailleurs interdit de survoler cette zone. Et en effet, derrière cette grosse carcasse se trouvais le cimetière, avec un homme debout au milieu. En m’approchant je reconnu le type étrange que j’avais vu au bar. Apparemment il ne m’avait pas entendu arriver. Il restait immobile, j’étais amusé par sa position, presque à dormir debout, et sans mauvais jeu de mot ! Il ouvrit finalement les yeux lorsque je fus assez proche de lui, yeux qui tintaient d’une légère lueur rouge de temps en temps. Au fond de moi je n’étais pas rassuré, mais je ne pouvais m’empêcher d’être fasciné par se personnage. Il m’adressa alors la parole : - Tu as découvert le cimetière des Banthas, que ressens-tu ? - Une présence, enivrante, puissante…. - Suis-moi !
Je lui emboitai le pas aussitôt. 500m plus loin la présence se faisait plus oppressante, je pouvais presque la voir. Le type repris la parole : - Tu aime cette présence ? - Elle ne me déplait pas, lui répondis-je - Je vais te raconter une histoire, tu devras faire un choix parmi deux à la fin, qui changeront ta vie à jamais. Cette présence est le côté obscur de la force. Les Banthas viennent ici mourir. Après être arrivés à un certains âge, ils sont capable de ressentir cette force. Ils se laissent guider et consumer par cette force. As-tu déjà entendu parler de la force ? - Le pouvoir télépathique qu’on les Jedi ? - Oui, en quelques sortes. La force est ce qui maintient notre univers en un tout. Elle est partout. Certains, comme les Jedi, ont la capacité de la ressentir, et d’influer sur elle pour accomplir des choses exceptionnelles. Mais les Jedi sont renfermés dans leur peur de la puissance et n’accepte pas que quiconque utilise le pouvoir du côté obscur de la force. Celle qui est en ce lieu, celle que je maîtrise…. - Je……… Vous…… - Les Sith sont à la base un peuple, les Massassi. Certains Jedi noir, banni par leur paire, ont commencés à s’accoupler avec ce peuple. Aux yeux de la galaxie et par les nombreuses guerres qui ont éclatées, les Sith sont finalement devenu les personnes maîtrisant le côté obscur de la force. Un abus de langage en quelques sortes. Nous nous sommes fait exterminer lors de la dernière grande guerre, il y a maintenant près de 800 ans. Mais le côté obscur, lui, ne peut mourir. Malgré la vigilance des Jedi, je suis là, aujourd’hui, à te raconter cette histoire. Aimerais-tu en savoir plus ? Es-tu prêt à me suivre ? - (D’une petite voix rauque) J’ai toujours aimé la puissance…. - Bien, suis-moi.
J’hésitais. Je me trouvais franchement bien dans ce lieu. Je ressentais maintenant cette présence que l’inconnu appelait le côté obscur, comme si elle m’appartenait. Elle sera mienne, ho oui, un jour, elle sera mienne ! Un caprice, mais celui là était tellement fort que je ne pouvais résister : - Vais-je apprendre à maîtriser le côté obscur de la force ? - Si tu te montre digne, peut être. - Je veux la maîtriser. Cette sensation me plaît, je veux la maîtriser ! - Héhé, tu me plais bien, gamin !
Je le suivis alors, on a marché à pieds pendant un très long moment jusqu’à arriver à son vaisseau. De là nous avons décollé vers une planète que je ne connais pas, qui n’était d’ailleurs connu de pas grand monde au dire de Cedious - c’est comme ça que le type m’a dis de l’appeler. On survolait une espèce d’arène, puis brusquement le vaisseau piqua, une trappe s’ouvrit, et je me suis retrouvé en plein milieu de l’arène. Instinct de survie ou peur, je ne sais pas mais je me suis tout de suite collé contre un mur. J’étais paniqué. Mais mon sens de l’observation n’en était pas altéré. Il y avait un groupe de 5 individus dans un coin qui me regardaient. Qui m’épiaient même. Sans plus attendre, Cedious se montra en haut de l’arène et dit : - Battez-vous, le survivant sera mon apprenti !
Puis il disparu. Je me suis alors dis, fait comme dans la forêt de la face sombre de Roon, les gars en face sont les monstres sauvages. La routine opéra, j’avais gardé mon équipements sur moi, quelle veine ! Une corde, un pistolaser (tellement faible qu’il ne faisait que paralyser en fait), un couteau, une gourde à moitié pleine et une couverture. Il n’y avait pas grand-chose d’intéressant dans l’arène, quelques pierres, de la terre, des bout de bois et les murs qui nous entouraient. J’ai couru vers la première branche de bois, convoité par un autre également. Un petit coup de pistolaser bien placé et celui-ci se retrouvait inconscient sur le sol. La branche était à moi. Je vis du coin de l’œil que deux personnes tapait à mort celui qui avait reçut mon coup de pistolaser. Hop je taille vite fait une pointe sur ma branche de bois. Deux autres se battaient au loin. Je m’approche du groupe le plus près de moi, je jette une pierre derrière eux. L’effet escompté se produisit, leur attention était portée derrière. En courant j’en embrochai un avec mon pieux et coupa la gorge de l’autre avec mon couteau. Je déposai ma couverte sur le tas de corps. C’est une couverture grise, couleur pierre, j’espérai que l’un des deux survivants saute dessus pour perdre l’équilibre. Rudimentaire mais ça fonctionne avec les animaux. Pendant ce temps les deux derniers se battaient toujours. Il y avait un énorme bonhomme, l’autre plus maigrichon. Le maigrichon se pris un coup dans le ventre, s’affaissa. L’autre lui asséna un monstrueux coup de point des deux mains sur la nuque. J’entendis les os craqués jusque là. J’étais mal barré contre se type là. Il me vit et s’approcha de moi, mon blaster n’était pas encore rechargé, la poisse. J’avais bien mon couteau mais je préférai ne pas rester à porté de frappe de ce gars là. En plus d’être immense il courait vite. Aucun idée ne venait, je pris alors ma corde en me décalant légèrement sur le côté, attacha ma gourde au bout et tenta de lui envoyer un coup à la tête. En esquivant, il sauta sur le tas d’homme recouvert de ma couverture, perdis l’équilibre et se fracassa la tête contre une pierre. Mon blaster était rechargé, je lui tirai un coup quasiment à bout portant, il bougeait encore. Un dernier coup de couteau et j’étais alors le dernier survivant. J’ai attendu près de trois jour, sans boire ni manger, à croire que Cedious voulait juste s’amuser un peu. Mais finalement une petite navette se posa dans l’arène, la nacelle descendit, puis plus un bruit. Personne. Au bout de 5 minutes sur mes gardes, je me suis décidé à monter dedans. Il n’y avait vraiment personne. Elle décolla toute seule, à mon plus grand étonnement et m’emmena sur une lointaine planète. Là Cedious m’attendait : - Se sera donc toi, ton nom ? - Naurilus Naara. - Tu m’appelleras désormais Maître, mon jeune apprenti. - Oui, Maître.
Dernière édition par Darth Naurilus le Jeu 28 Juil 2011 - 12:17, édité 1 fois |
| | | Darth Naurilus Nombre de messages : 625 Age : 34 Localisation : Saint Philibert Date d'inscription : 07/01/2010
| Sujet: Re: Naurilus Naara Jeu 28 Juil 2011 - 12:16 | |
| II) L’entraînement
Mon entraînement avait déjà débuté depuis 6 mois. Mon Maître était relativement bon, bien que strict. L’échec n’était pas toléré, la réussite pas félicité. Il fallait avancer, et vite. Je lui avais fait part de ma volonté d’emprunter la voix des gardiens des arcanes, dont il était le Seigneur. Chose qu’il accepta, vu que je passais beaucoup de temps dans la grande bibliothèque de Korriban. Mes journées étaient dures et longues. J’appris vite à me ressourcer autrement que par le sommeil. D’ailleurs mon Maître aimait beaucoup me tendre des pièges à mon levé. J’ai vite appris la prudence et la méfiance, autant vis-à-vis de mon Maître que du reste des personnes présentes autour de moi. Le matin c’était entraînement au sabre avec d’autres apprentis tel que moi. Nous avions des bâtons électriques, qui ne tuaient pas, mais on évitait généralement de se prendre un coup. Les repas se passaient avec mon Maître, en face à face. Je mangeais, lui me surveillait. La particularité était que je n’avais pas le droit d’utiliser mon corps, seulement la force. Ma dextérité s’améliora très vite, sans quoi je ne pouvais manger, ou encore plus difficilement boire. Lorsque le temps impartis était passé, c'est-à-dire pas longtemps, nous passions un bon moment à s’entrainer en duel au sabre. Puis à l’utilisation de la force en combat. J’avais 1h de répits dans ma journée, heure que je passais à lire des livres sur l’histoire des Sith, de la force et de la galaxie en général. Nous passions ensuite à la méditation, dans laquelle je trouvais du repos, plus qu’en dormant. Voilà à quoi ressemblaient mes journées à l’académie. Il arrivait parfois que Cedious partent en mission, je profitais de se temps pour explorer les environs de Korriban, lire, et méditer. Mais aujourd’hui est une journée spécial, mon maître m’a demandé de me préparer pour le suivre en mission pour la première fois. Je ne connais rien sur la nature de la mission et encore moins sur notre destination. Le jour se levait à peine, j’attendais Cedious dans le grand hall d’entrée de L’académie de Korriban. Il me fit sursauter quand il posa une main sur mon épaule. Je ne l’avais absolument pas entendu… Sans un mot il me devança et je lui emboitais le pas. On décolla aussitôt. Pendent le vol, Cedious vint me voir et me dit : - Il est temps pour toi de réaliser ton propre sabre laser. Tu seras ensuite apte à me suivre en mission. Nous nous dirigeons vers Ambria. Cette planète était du temps de l’ancienne république contrôlé par le côté obscur. Un maître Jedi du nom de Thon réussit à confiner toute cette puissance dans un lac. C’est là que nous irons. Tu devras réussir à rentrer en contact avec cette puissance, et ainsi la contrôler pour en créer un cristal. Ce cristal porte le nom de Luxum. Les personnes ayant réussit à en créer un, possède maintenant une lame très puissante. Il renforcera également ton lien avec la force si tu arrive à bien communiquer avec lui.
Il marqua un temps de silence, pendant lequel je me rappelais cette histoire que j’avais lu vite fait un jour. Il avait fallu plusieurs années de lutte à un maître Jedi pour contenir la puissance du côté obscur en un seul lieu. Mon objectif ne sera donc pas facile à atteindre, j’ai peur que si cette puissance prend le dessus sur moi je n’y survive pas. Cedious repris son discours : - Je sens que tu as peurs. C’est bien. Sers-toi de cette peur à ton avantage. Tu devras dominer le côté obscur, t’en servir comme tu le souhaite. Si tu n’y arrive pas, il te consumera. C’est le risque pour obtenir un tel cristal. Tu ne m’a jamais déçu, ne me déçois pas pour ta première mission !
Sur ces mots, il disparu vers le cockpit pour faire atterrir le vaisseau proche de l’endroit convoité. Arrivé sur la terre ferme, je vi un lac gigantesque, noir. Tellement noir qu’aucun mouvement n’était perceptible. L’endroit était oppressant, la puissance du côté obscur ici était autrement plus importante que dans le cimetière des Banthas sur Roon. Je me rappelais les mots de Cedious et contrôla ma peur, je devais être maître de moi-même, réussir à contrôler la force à mon meilleur niveau. Sans que je le remarque, Cedious c’était légèrement reculé. Assit en tailleur, il m’observait. Il ajouta : - Je ne te viendrai pas en aide. Tu seras seul dans ton combat. La victoire sera tienne ou tu mourras. Prend ton temps, concentre-toi, et quand tu sentiras que le moment est venu, rentre en contact avec le lac. Ensuite, que la force soit avec toi, mon très jeune apprenti ! - …. Je n’échouerai pas, mon Maître.
Je m’assis en tailleur juste devant le lac. L’eau semblait vouloir me prendre, pourtant il n’y avait aucun courant, elle ne bougeait d’ailleurs pas d’un iota. Je sentais la présence du lac, mais également celle de mon maître, derrière moi. Sa puissance semblait encore plus importante que celle contenu dans le lac. Je m’interrogeais sur la nature de sa force. Il semblait toujours calme, réfléchit, contrairement à bien d’autres Sith impétueux et d’une rage folle. Pourtant il me disait souvent qu’il retirait sa puissance de sa haine. Il contrôlait sa haine pour que celle-ci soit à ses ordres. Il ne se laissait pas dominer par ses émotions, mais s’en servait. Bizarrement je n’avais jamais médité là-dessus. Je me rappelais une histoire quand j’avais 5 ans. J’avais capturé une petite bête à la lisière de la forêt, sur Roon. Je m’en étais occupé pendant plus d’un mois, nourris, bichonné. Je l’avais lâchée dans ma chambre, et cette dernière avait essayé de s’enfuir en sautillant à toute vitesse. L’ingratitude de cette bête m’avait rendu triste sur l’instant, avant de laisser la place à la haine. Je l’ai rattrapé, capturé entre mes deux mains, et séré doucement jusqu’à entendre les craquements de sa mort. J’étais satisfait. Le fait de me remémorer cette histoire me rendit calme, mais quelque chose au fond de moi bouillonnait. Le moment était venu. J’ouvris les yeux, jeta mes bras dans le lac, et libéra la colère qui était en moi. L’eau s’agita, le lac essayait de me prendre. Un petit rictus s’inscrit sur ma bouche. Vient, vient, pensais-je. Une énorme bête jaillit alors du fond du lac, prête à sauter sur moi. Je sortis mes mains de l’eau, légèrement paniqué. Grave erreur, la bête pris tout de suite le dessus. Je la bloquais in extremis grâce à la force. Je refis jaillir ma colère, attira la bête vers moi et la bloqua à quelques centimètres de ma tête, ligotée entre mes deux mains par des liens de force. Je vis la peur dans ses yeux, mais également la haine qui reflétait des miens. Dans un grand cri de fureur, je compressais cette bête, libérant ma colère comme je ne l’avais encore jamais fait. Aucun bruit ne sortait de cette carcasse. Elle prenait la forme que je voulais, celle que je modelais dans mon esprit. A bout de souffles, j’attrapa mon cristal avant qu’il ne tombe dans l’eau et tomba en arrière, épuisé. Je venais de réussir ma première épreuve dans la construction de mon sabre. Lorsque j’ai tourné la tête, mon maître avait un petit sourire en coin. Il se leva et s’engagea vers son vaisseau, sans un mot. Je ne pouvais plus bouger. Il ressortit du vaisseau, balança un sac dehors et me dit : - Maintenant que tu as ton cristal, revient me voir, le sabre à la main, et je jugerai de la puissance de celui-ci.
Je n’avais pas la force de parler non plus. Il s’envola.
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