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 Elyanka Jya

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Elyanka Jya

Elyanka Jya

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MessageSujet: Elyanka Jya   Elyanka Jya EmptyVen 12 Déc 2008 - 14:04

Je suis née sur Coruscant, et j'aurais presque pu avoir une vie normale. Mais la force en a décidé autrement.

Je n'ai jamais connu mon père. Remarquez, je croyais connaître ma mère, et j'ai été sacrément surprise, le jour où... Mais je vais trop vite là.

Ma mère était souvent absente, elle disparaissait pendant de longues périodes. Elle se justifiait par un travail mystérieux dont je n'ai jamais vraiment rien su. A chacun de ses retours, l'explication était différente. Actrice, journaliste, diplomate... En tous cas, j'avais tout ce dont j'avais besoin pour vivre, matériellement parlant. Et malgré sa présence sporadique, je l'aimais. C'était ma petite maman, elle était jolie, douce et elle sentait bon, comme une vraie maman.
C'est la voisine de palier qui s'occupait de moi, dans un sens c'est elle qui m'a élevé. Et je ne m'en plains pas, elle était plutôt gentille.
Après une absence de près d'un an, ma mère est revenue avec un petit frère. Mon petit frère. J'avais 6 ans, lui 2 mois. Elle m'a dit que je devais le protéger, m'occuper de lui. J'ai pris ma mission très à cœur. Personne ne pouvait approcher le nourrisson.
Puis les visites de ma génitrice se sont espacées, jusqu'à ce que je me persuade qu'elle nous avait abandonnés. Je ne lui en voulais même pas. Elle m'avait offert quelqu'un à aimer et à protéger et je lui en étais infiniment reconnaissante. Ethys était un enfant extraordinaire, toujours de bonne humeur, je l'adorais.

Mais elle est revenue. Elle ne nous avait pas oublié. Pas complètement.

Dès qu'elle a approché de la porte, j'ai senti qu'elle a avait changé. Avant même qu'elle n'entre. Et j'ai ressenti autre chose, ou plutôt j'ai su, intimement, que je devais fuir. Sur le champ. J'ai levé le bras et le buffet de l'entrée s'est déplacé pour aller bloquer le sas d'entrée. J'ai aperçu le visage de ma mère juste avant de tourner les talons. Je n'oublierai jamais ses yeux. Débordants de haine.

J'ai couru à travers l'appartement, attrapé mon frère par le bras et on a tous les deux traversé la baie du salon pour atterrir dans l'arrière cour dans un fracas de verre brisé. Pas assez rapide. Elle a surgi dans l'encadrement de la vitre béante, et sa silhouette menaçante a plané jusqu'à nous. Je ne me suis même pas demandé comment elle faisait ça, ni comment j'avais pu bouger un meuble d'un geste de la main. J'étais juste terrorisée. Je voulais fuir, être à des lieues d'ici, ne plus ressentir cette alarme dans ma tête et dans mon corps.

"Je sens ta peur ma puce, laisse la t'envahir. Si tu veux rester en vie, montre toi digne de mon héritage, laisse toi aller à ta peur... Ne la repousse pas."

Sa voix était rauque et grave, elle me fit frissonner. Mon petit frère que je tenais caché derrière moi s'agita. Le pauvre devait être complètement perdu. Je ne sais même pas si il avait reconnu sa mère. Il l'avait vu deux fois depuis qu'il était sous ma garde. La dernière datait de trois ans.

Sa dernière visite... Elle n'était restée auprès de nous que quelques heures... Nous avions regardé un holo animé, serrés tous les trois dans le sofa, blottis, ensemble, une vraie famille. On avait peu parlé. Je n'avais pas besoin de mots ; sentir son odeur, sa chaleur, sa présence me suffisait. Je l'avais senti inquiète, perturbée. Elle était un peu plus maigre, l'air fatigué. Mais tout cela m'avait paru sans importance alors. Je voulais juste profiter de ces quelques instants avec ma maman.

Ma maman. Cette femme aux yeux de feu, à la voix sortie d'outre-tombe... Dressée devant moi, une promesse de mort dans le regard.

Elle a agi si vite. Je n'ai rien pu faire... D'un geste de la main, elle m'a projetée sur le mur. Je suis restée étourdie par le choc. Quand j'ai redressé la tête, j'ai vu le cadavre d'Ethys. Les yeux grands ouverts, l'air surpris. Même pas effrayé. Presque détendu, sa bouche formant cette petit moue bien à lui. Mon petit frère.

Son fils.

Elle s'est approché de moi. Elle souriait.

"Maintenant tu vas connaître la colère, et la haine. Laisse les te diriger... Je sens la Force en toi. Un jour, tu me rejoindras, montre toi digne de mon héritage. Hais moi, laisse la vengeance dicter chacun de tes actes.
Et tu trouveras ta place dans notre Ordre..."

J'étais pétrifiée, tant de sentiments se bousculaient en moi. La colère, la terreur, le chagrin... J'étais paralysée.

Elle a tourné les talons et a rejoint la rue. Je n'ai rien fait pour la retenir. J'aurais voulu la tuer sur place, lui hurler toute ma haine, lui demander pourquoi, pourquoi? Pourquoi revenir jusqu'à nous et tuer un enfant de 4 ans, le fruit de sa chair...

J'ai pris conscience tout doucement que je n'étais pas seule dans la cour. Les regards des habitants d'alentour étaient fixés sur moi. Personne n'osait venir m'aider. Je me suis approchée du corps d'Ethys, j'ai abaissé ses paupières, et je l'ai serré contre moi. Une dernière étreinte. Puis je me suis levée, et je suis partie. Sans me retourner. J'ai erré plusieurs heures dans les rues de mon quartier. Je me suis endormie sous un escalier. Trop d'émotion pour une enfant de 10 ans.

Je me suis réveillée au temple. Une chance pour moi, j'intéressais aussi les Jedi, et pas seulement une Sith à moitié folle. C'est ma sensibilité à la Force qui m'a sauvé. Dans le fond, c'est aussi à cause de cela que ma mère a tué mon frère. La vie joue parfois de drôle de tours. Les voies de la Force sont impénétrables...

J'ai suivi ma formation, sagement, sans me faire remarquer. Il m'a fallu beaucoup de temps, de patience, et de douleur pour dépasser ma haine et ma colère envers ma génitrice. Mais finalement j'ai cessé de désirer sa mort. J'ai cessé de la redouter. J'ai cessé de penser à elle chaque nuit. Et je suis devenue Chevalier Jedi.
Je ne crois pas que c'est ce qu'elle attendait de moi. Mais il y avait une faille dans son plan pour me faire tomber du coté obscure... Je ne pouvais pas obéir à celle qui avait tuer mon protégé. Mon amour de petit frère. Ma première mission. La responsable de mon échec ne pouvait en aucun cas dicter ma vie. Sans elle j'aurais pu basculer. J'étais prompte à la colère et à la peur. Mais elle m'a donné un objectif, un but : ne jamais lui ressembler. Ne jamais lui obéir.

Je l'ai retrouvé depuis. Je ne l'ai pas tué. Enfin, elle est morte, mais pas de ma main. Mais c'est une longue histoire. Ce sera pour une autre fois.

Voilà, c'est moi. Je m'appelle Elyanka Jya, et je suis chevalier Jedi.
Jya, c'était le nom de ma mère. La vraie. Pas le monstre créé par le coté obscur.

Je porte sa bure. Pour ne pas oublier.
 

Elyanka Jya

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