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 [Bio] - Adhano Koda

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Adhano Koda

Adhano Koda

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MessageSujet: [Bio] - Adhano Koda   [Bio] - Adhano Koda EmptyJeu 29 Oct 2009 - 2:36

Nom : Koda
Prénom : Adhano
Race : cathar
Caractère : combattif, chasseur plus que guerrier, concentré

_________________________

« Nous sommes plus de 1000 années après la Bataille de Yavin. C’est une ère plus que jamais sombre et incertaine pour la Galaxie. La République et les Jedi, suite à de nombreux siècles mérités de paix et de stabilité, connaissent à nouveau la Guerre. Un Chevalier Jedi déchu du nom d’Axel Ventress a reformé l’ancien Ordre des Sith, l’établissant en une confrérie soudée, dépourvue de dissensions, accroissant ainsi plus que jamais la puissance du Côté Obscur de la Force.

S’entourant d’une poigne de fer de serviteurs fidèles et d’une Armée surpassant tout ce qui avait été fait dans le passé, DarthVentress, autoproclamé Seigneur Noir des Sith, lance ses forces chaotiques sur une Galaxie désemparée. L’assaut est fulgurant et d’une violence inouïe. Les Sith alternent entre actes de violence inouïs et asservissement de systèmes entiers. La République et les Jedi subissent revers après revers.

Pourtant, un mince espoir demeure pour les serviteurs du Côté Lumineux de la Force. Le sombre passé du Seigneur Noir, que lui-même considère pourtant comme révolu, pourrait bien être retourné contre lui et causer sa fin. Sa mort ou son repentir détermineraient alors à eux seuls l’issue de ce conflit désastreux pour les défenseurs de la Paix et de la Justice …
»

… au cœur du Temple Jedi, alors que Corruscant encaisse les violents assauts des armées Siths, un jeune Padawan cathar sans maître jaillit des appartements des apprentis, sabre à la main. Il met tout son corps à l’effort, ses muscles se crispent dans un mouvement dynamique et puissant tandis qu’il court vers les longues passerelles qui flanquent le hall du Temple : il ne sait pas encore ce qui se passe, mais il est certain que le Temple est en danger, probablement même assaillit – et sa meilleure chance d’appuyer la résistance des Jedis est de ne pas disparaître dans une mort rapide et douloureuse sous les salves de tirs qui brûlent certainement en ce moment même le hall du Temple.

Les cris de ses frères et sœurs retentissent dans les couloirs et le frappent au plus profond de son esprit, mais il tient bon. Le rythme de son cœur s’emballe, comme prit dans le tumulte d’un ouragan d’adrénaline à l’instant où il ouvre la porte d’une passerelle – juste là, sous ses yeux, l’image de six padawans brutalement abattus s’encre dans son regard, dans son esprit, et dans son cœur.
Il ne prend pas le temps de digérer ce qui vient de se passer, il ne se laisse pas envahir par les doutes et la colère de ces visions de mort : toutes ses pensées sont évacuées et remplacées par la pure essence du combat : ses jambes l’entraînent dans une course folle, il ne sent plus la douleur de ses muscles sous l’effort, et dans un parcours rapide et furtif, son sabre tranche les armures et les corps des soldats qui tombent à terre les uns après les autres tandis que, quelques étages plus bas, l’armée Sith pille, saccage et détruit le temple et ses disciples.

Il mit alors son corps et son esprit à l’œuvre, partant dans une course soudaine dont les pas l’entraînèrent dans les premiers niveaux du Temple : « Les novices, se dit-il, … je ne peux rivaliser avec des seigneurs Siths, mais je peux combattre les soldats … les novices … qu’est-il arrivé aux novices ? ». Adhano accélère le rythme de ses pas, chaque enjambée le rapprochant du quartier des novices. Sur sa route, il croise de nombreux soldats Siths qu’il réussit à neutraliser ; ses combats sont tantôt ardus, tantôt aisés, mais jamais il ne baisse sa garde, pas même lorsqu’il atteint enfin la porte de la salle d’entraînement.
Un son de coulissement lui signale que la porte s’ouvre. Son regard plonge avec vivacité dans chaque recoin de la salle tandis qu’il découvre les jeunes pupilles inquiets et apeurés se cachant là où ils pouvaient. Soulagé, il éteint son sabre laser et referme la porte derrière lui.
« N’ayez pas peurs les enfants, n’ayez pas peur : les Maîtres sont là pour nous protéger. Son regard parcourut la salle et ses accès. Il barricada les portes et ferma les volets magnétiques afin de les mettre plus en sécurité. N’ayez pas peur, je vais vous protéger. »
Alors dans son dos surgit la vibration sonore d’une porte s’ouvrant, puis le vrombissement sourd d’un sabre laser s’allumant … le padawan Adhano se relève et se retourne doucement, découvrant sous son regard une silhouette noire au sabre rougeoyant. Le disciple sombre ôte sa capuche et plonge son regard haineux dans le sien … le sang d’Adhano semble bouillir en lui, les frémissements sur sa peau réapparaître à mesure que son corps s’emplit d’une adrénaline puissante l’emmenant droit sur le chemin d’un combat acharné : sans crier gare, sans souffler un mot, les deux combattants se jettent l’un sur l’autre. Une part d’Adhano espère, au plus profond de lui-même, qu’il ne s’agit pas d’un seigneur, ni même d’un guerrier Sith, mais cette pensée est ensevelie par l’ardeur du combat et la force guerrière s’imposant au détours de coups de sabres et d’impulsions de Force. Mais les muscles du padawan, qui jusque là ne l’avaient pas trahit, commencent à faire sentir un début de fatigue – il est encore en forme, il peut encore tenir longtemps, mais il sent que son corps n’est pas invulnérable et que tôt où tard, il finira par lâcher, d’épuisement.
« Va au plus bref » serait la pensée qu’il aurait à cet instant si son esprit n’était pas empli d’une entité purement combattante : instinctivement, il calibra ses coups et ses parades de façon à se fatiguer le moins possible, gagner du temps sur son endurance, et gagner de la vitesse dans ses mouvements.

A l’extérieur de la pièce, de l’autre côté du hall, une autre padawan vit le combat. Elle dirigea ses pas hâtifs vers le lieu de l’affrontement, passant par la rencontre de soldats Siths qui tombèrent bien rapidement sous son sabre laser. Sa course l’entraîna juste à temps pour venir en aide à Adhano, harcelé par les coups violents et incessants du Sith : son sabre vint s’interposer entre la lame du Sith et le visage d’Adhano, le sauvant d’une mort certaine – mais cet acte fut rapidement payé par une puissante impulsion qui projeta la Jedi contre le mur, mais dont profita Adhano pour réengager le combat avec un avantage.
Les sabres s’entrechoquent, la Padawan se relève et rejoint Adhano dans l’affrontement, les coups de sabre s’alternent avec les impulsions de Force. Adhano puise autant qu’il le peut dans l’enseignement qu’il a reçu, et dans sa nature combative cachée au plus profond du sang de Cathar.

Supérieurs, les deux padawans prévalent et amènent le disciple obscur à commettre une funeste erreur qui lui coûta un bras, une jambe … et la vie lorsque les sabres des deux Jedis se plantèrent dans son corps.

Après la mort du sombre apprenti, les deux Jedis reprennent leur souffle. Blessée à la hanche, la jeune padawan laisse Adhano partir afin de pouvoir aider à la résistance du Temple tandis qu’elle protège de son mieux les novices là où elle est.
Une fois Adhano sortit, elle détruit le système d’ouverture de la porte afin d’empêcher quiconque d’entrer, et tandis que le padwan combat sous l’égide des Jedis, employant à la fois ses talents de combattant, de chasseur et d’éclaireur, un combat tumultueux fait rage dans les hauteurs du Temple où les Maîtres de l’Ordre affrontent le seigneur noir des Siths, Darth Ventress.

Lorsque enfin l’attaque cesse, lorsque les derniers Siths sont repoussés après la chute du Seigneur noir et du Maître Jedi, après avoir tué un certain nombre de soldats, le padawan sans maître rejoint le hall du Temple et délivre de leur enclave les jeunes novices et la padawan blessée, qu’il escorte à l’infirmerie.
Les jours passent. On entend alors les conseils des maîtres pour apaiser les esprits de leurs disciples, tandis que les plus murs prennent soin des plus fragiles. La paix revient peu à peu, et Corruscant, ainsi que le Temple Jedi, se reconstruisent. Malgré ses pertes, l’Ordre Jedi se relève de ce difficile affront, et c’est dans l’espoir qu’il lève à nouveau son regard vers les cieux, et vers la galaxie.


Mais malgré l'espoir renaissant au sein du Temple Jedi, le jeune cathar, se sent au plus mal : il a perdu son maître durant le combat ... il lui faaudra un certain temps, mais un jour, il sentira qu’il sera enfin prêt à faire sa demande pour recevoir l’enseignement d’un nouveau Maître, et d'attester de son entrée au sein de la caste des sentinelles …


__________________

A venir : d'autres passages lors de l'enfance et l'apprentissage d'Adhano Koda Smile


Dernière édition par Adhano Koda le Ven 13 Nov 2009 - 19:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bio] - Adhano Koda   [Bio] - Adhano Koda EmptyVen 13 Nov 2009 - 19:27

Biographie d’Adhano Koda
- enfance -

Aussi loin que je me souvienne, le Temple Jedi a toujours été ma maison. Ceux que la plupart des enfants civils appellent « parents », je ne les ai pas connus. On ne m’a jamais caché la vérité : je suis né sur une planète à la frontière de la bordure extérieure, et mes parents m’ont confié à l’ordre Jedi lorsqu’un chevalier en mission diplomatique repéra mon affinité à la Force. C’est d’ailleurs souvent comme cela que commence la vie d’un Jedi. Mais cela ne m’empêcha pas d’avoir des parents : mes maîtres, je les ai toujours considérés un peu comme des parents – du moins la part d’eux qui assume le rôle de guide à travers les difficiles pas de la vie : la part d’attachement du relationnel est prohibée, bien que l’affection puisse se retranscrire de bien d’autres manières.

C’est donc au sein du Temple Jedi, sur Corruscant, que j’ai grandi, années après années soutenu et accompagné de nos différents maîtres. Très tôt je développai une certaine qualité de combattant et je progressai rapidement dans les enseignements martiaux. La maîtrise de la Force, elle, sembla au début me poser plus de problèmes – mais j’aimais apprendre et je suivais avec attention tous les conseils que l’on nous portait. Je su cependant rapidement comprendre que le plus important n’était pas de suivre toutes les directives à la lettre, ni les conseils ou les apprentissages, mais surtout de se les approprier en en comprenant et en en retirant l’essence. Cet état d’esprit fut rapidement apprécié par certains maîtres, mais tout autant controversé par d’autres : malgré le terrain neutre de toute influence culturelles que représente le Temple Jedi, je développai un fort caractère que certains qualifiaient parfois de belliqueux, typique du peuple cathar, et qui ne faisait que s’affirmer avec le temps.

Lorsque vint l’âge pour moi de devenir apprenti, j’entrai dans un groupe plus restreint et profitait d’un enseignement plus spécifique. C’est à cette période-là que j’ai découvert une chose qui reste encore aujourd’hui pour moi les fondations mêmes de mon mode de vie : mes rencontres avec les différents maîtres consulaires du Temple m’apprirent que rien, si longue soit la vie, rien n’est jamais acquit, et encore moins le savoir que l’on croit posséder. Ce que ces maîtres m’apprirent, chaque mot qu’ils disaient, était un épanouissement de l’esprit en soi, une évolution qui se faisait autant par des acceptations que par des contestations, et qui forgèrent peu à peu mon esprit. Ce sont eux qui m’ont permit de comprendre plus avant la signification de la Force, et ainsi d’en faire une utilisation plus juste et plus appropriée. Nos nombreuses discutions et nos innombrables débats m’offrirent de me forger ma propre pensée sur ma formation, sur le fait d’être un Jedi, et de résister à l’attrait qu’avait la sécurité de me reconnaître simplement comme cathar par mon caractère et mon aspect, tout autant que de résister l’attrait qu’avait la sécurité de se dire Jedi par le fait de bénéficier de cette formation même, de porter un sabre, et de ressentir la Force.
Qu’est-ce qu’un Jedi – ou plutôt, qu’est-ce qu’être un Jedi ? Voilà une question que je me suis posé de très nombreuses fois, une question mais aussi une recherche qui nimbe constamment mon esprit, une recherche que j’ai appris à pousser à ne jamais laisser se reposer sur une quelconque certitude.

Lorsque j’achevai ma formation d’apprenti, au milieu de ma quatorzième année, comme tous j’espérais avoir le privilège d’être choisi par un maître ou un chevalier Jedi, et comme beaucoup je n’eu pas cette opportunité cette fois-ci. Je restai sans maître encore une année, mais je ne cessais de questionner et de mettre à l’épreuve mon savoir. J’entamai de longues recherches dans la bibliothèque du Temple Jedi et je continuai mes échanges avec les Jedis supérieurs, durèrent-ils un court instant.
Ce ne fut qu’après deux ans durant lesquels il m’avait été donné de poursuivre mes réflexions et de donner mon aide à différentes missions de l’ordre Jedi dans la cité de Corruscant qu’un maître choisit de me prendre sous son aile : c’était le Chevalier Jedi consulaire *** ***. Il était de race lorrdienne, un proche-humain dont l’apparence presque identique à ces derniers est à s’y méprendre. Ce fut d’ailleurs ma première erreur, la première d’une longue série qui m’entraînait doucement le la voie de l’apprentissage : « Il n’y a rien de mieux que d’invalider notre propre vision des choses pour apprendre à y déceler la vérité », me répétait-il souvent.
Notre rencontre nous offrit de parcourir l’espace au gré des missions que nous donnait le Temple Jedi. Ce fut lui qui m’apporta tant, autant sur le point spirituel que sur la maîtrise de la Force. J’élaborai peu à peu une nouvelle vision des choses : je compris que ma voie Jedi résidait dans un équilibre entre le sabre et la Force. Je m’employai à maîtriser l’un et l’autre aussi bien, et à ce que la maîtrise de l’un complète et enseigne celle de l’autre.

Des années passèrent, jusqu’à ce triste jour où les Siths, dirigés par DarthVentress, assiégèrent Corruscant. Tandis que je tentai de défendre le Temple de mon côté, mon maître fut tué par un sabre à lame rouge …
 

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